L’Armos veut sensibiliser les candidats aux législatives aux surcoûts liés aux crises épidémiques et militaires d’Ukraine

Le cri d’alarme de l’Armos en Guadeloupe. L’association régionale des maîtres d’ouvrage sociaux affirme qu’il est difficile voire impossible de construire ou de rénover cette année à cause de l’explosion des prix des matériaux. Des surcoûts qui conduisent bien souvent à renégocier, voire abandonner des chantiers futurs.

Des rénovations au ralenti voire bloquées, des projets de constructions de logements sociaux qui enregistrent des surcoûts à cause de la crise économiques liée à la pandémie, mais aussi à la guerre en Ukraine, l’association régionale des maîtres d’ouvrages sociaux de la Guadeloupe tire la sonnette d’alarme.

Au 1er janvier 2020, selon les chiffres de la DREAL, la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, l’archipel compte un peu plus de 37 200 logements sociaux. Une légère augmentation de 0.6 par rapport à 2019. Il s’agit cependant de la plus faible des outre-mer. Ces nouvelles difficultés sonnent comme un phénomène inquiétant d’autant que les listes d’attentes de demandeurs sont longues.  

Et la situation est alarmante d’autant qu’il faut construire et vite pour faire face à la demande normale, mais aussi à la prise en charge future des personnes âgées. Dans une dizaine d’année la démographie de la Guadeloupe va radicalement changer. Véronique Roule, secrétaire général de l’Armos.  
 

Véronique Roule, secrétaire général de l’Armos.

 L’Armos a entamé des discussions avec les collectivités locales pour trouver une solution. Elle espère aussi une réponse favorable du gouvernement.