L’Association des maires de Guadeloupe exprime son indignation après l’ordonnance de non-lieu dans l’affaire du chlordécone.

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Face à cette décision qu'ils estiment incompréhensible, les maires de Guadeloupe ont adopté une résolution à l'unanimité des présents lors de la réunion extraordinaire qu'ils ont tenu ce mercredi soir à la mairie de Pointe-à-Pitre. Une rencontre qui leur aura permis de connaître le positionnement des uns et des autres sur ce dossier brulant pour envisager des actions concrètes dans les prochains jours.

Il se sera fait entendre au cours de cette réunion dont il était l'hôte et l'un des principaux animateurs. Harry Durimel souhaitait surtout galvaniser les chefs d'édilité présents ou les représentants de ceux qui n'ont pas pu faire le déplacement.

©Guadeloupe

Apres deux heures trente de discussions autour des enjeux et des actions concertés à mener, outre la voix judiciaire de recours qui suivra son cours dans le temps, les élus ont décidé de demander une réponse législative pour obliger l’Etat français à prendre en compte les dégâts faits par ce pesticide nocif utilisé en Guadeloupe durant plusieurs dizaines d’années alors qu’il était interdit dans l’hexagone.

Cette résolution dénonce ce qu’ils ont appelé "un déni de justice "; et les élus comptent bien  

tout mettre en œuvre pour réaliser l’unité avec la société civile pour défendre les intérêts des populations et des territoires tant en Guadeloupe qu’en Martinique.

Les maires de Guadeloupe

De fait, ils s’attaquent au volet purement politique en exigeant une loi qui reconnaitrait  les responsabilités de l’Etat français dans ce scandale, en même temps qu’elle obligerait l’Etat à réparer et dépolluer les territoires.
Des élus qui se disent plus que jamais mobilisés auprès de leur population, pour expliquer l’impact de ce pesticide sur notre santé, invitant chaque Guadeloupéen à se faire dépister par le biais de son médecin traitant.

D’autre part, les maires entendent aussi mener dans les jours qui viennent des actions concertées pour bien marquer leur colère sur ce qu’ils considèrent être une injustice.

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Ils ne manqueront pas de faire remonter ce dossier sur la scène nationale avec ce thème du chlordécone qui sera associé a toutes les prochaines visites de personnalités comme celle du Président du Sénat prévue le 27 janvier, ou encore celle du président de l’association des maires de France prévue le 3 février.