Il se sera fait entendre au cours de cette réunion dont il était l'hôte et l'un des principaux animateurs. Harry Durimel souhaitait surtout galvaniser les chefs d'édilité présents ou les représentants de ceux qui n'ont pas pu faire le déplacement.
Apres deux heures trente de discussions autour des enjeux et des actions concertés à mener, outre la voix judiciaire de recours qui suivra son cours dans le temps, les élus ont décidé de demander une réponse législative pour obliger l’Etat français à prendre en compte les dégâts faits par ce pesticide nocif utilisé en Guadeloupe durant plusieurs dizaines d’années alors qu’il était interdit dans l’hexagone.
Cette résolution dénonce ce qu’ils ont appelé "un déni de justice "; et les élus comptent bien
tout mettre en œuvre pour réaliser l’unité avec la société civile pour défendre les intérêts des populations et des territoires tant en Guadeloupe qu’en Martinique.
Les maires de Guadeloupe
De fait, ils s’attaquent au volet purement politique en exigeant une loi qui reconnaitrait les responsabilités de l’Etat français dans ce scandale, en même temps qu’elle obligerait l’Etat à réparer et dépolluer les territoires.
Des élus qui se disent plus que jamais mobilisés auprès de leur population, pour expliquer l’impact de ce pesticide sur notre santé, invitant chaque Guadeloupéen à se faire dépister par le biais de son médecin traitant.
D’autre part, les maires entendent aussi mener dans les jours qui viennent des actions concertées pour bien marquer leur colère sur ce qu’ils considèrent être une injustice.
Ils ne manqueront pas de faire remonter ce dossier sur la scène nationale avec ce thème du chlordécone qui sera associé a toutes les prochaines visites de personnalités comme celle du Président du Sénat prévue le 27 janvier, ou encore celle du président de l’association des maires de France prévue le 3 février.