L'auteur des coups de feu au centre hospitalier de Basse-Terre mis en examen et placé en détention provisoire

Entrée du centre hospitalier de Basse-Terre
L'homme arrêté et placé en garde à vue après des tirs au centre hospitalier de Basse-Terre, le mardi 29 novembre dernier, a été mis en examen et placé en détention provisoire.

L’homme qui avait ouvert le feu dans le service de pédiatrie du centre hospitalier de Basse-Terre a été mis en examen hier (1er décembre 2022) pour des faits de violence aggravée avec arme envers la victime et le personnel médical, détention et port d’arme de catégorie B et de munitions.

L’homme a été placé en détention provisoire à la prison de Basse-Terre.

Un conflit familial récurrent sur la garde des enfants serait à l’origine des faits a précisé le procureur de la république à Basse-Terre.

Le rappel des faits

Ce mardi 29 novembre, alors qu'ils se trouvaient au service de consultation externe, en médecine, au centre hospitalier de Basse-Terre, une altercation avait éclatée, peu après 9h30, entre deux hommes. 

Durant la dispute, l’un des deux protagonistes avait alors sorti un pistolet de sa poche avant d'en faire usage. L’autre individu, lui, se réfugiait dans un des cabinets de consultation dans lequel se trouvaient un médecin, une infirmière et un patient.

Il y aurait eu quatre à six tirs, notamment en l’air, sans faire de victimes.

Un témoin, membre de l'équipe médicale de l'établissement de santé, aurait parlé d’impacts de balles dans une porte ; celle de la pièce où s’était caché le patient visé. Ce dernier, un homme de 35 ans, révélait être profondément choqué.

Au moins 4 coups de feu auraient été tirés, au sein du CHBT - 29/11/2022.

Le tireur, qui était en compagnie d’un enfant de 12 ans, selon la préfecture, avait aussitôt pris la fuite. Les policiers du commissariat de Basse-Terre de la DTPN (Direction territoriale de la police nationale) avaient toutefois rapidement été sur ses traces. 

Le mis en cause est connu des services de police.

Une cellule d'accompagnement psychologique a été installée par l'hôpital, mais aussi par le parquet, pour les personnels de l'établissement et les patients qui pouvaient être à proximité.