Après 5 jours d'interdiction, l'eau du robinet peut à nouveau être consommée à Basse-Terre. L'information a été annoncée par l'Agence régionale de Santé de Guadeloupe, ce mardi 4 avril.
Le 30 mars dernier, le Syndicat mixte de gestion de l'eau et de l'assainissement de Guadeloupe, émettait un communiqué interdisant de consommer l'eau du robinet dans plusieurs quartiers de la ville. Le document faisait état d'une non-conformité microbiologique de la qualité de l'eau mesurée sur les sites du centre hospitalier de Basse-Terre et du centre médico-social Pitat.
Une interdiction et des conséquences en cascade...
Le CHBT, premier à a voir décelé cette contamination à l’occasion de ses contrôles réguliers a dû prendre des mesures draconiennes urgentes pour protéger les malades et les salariés, à l'issue d'une cellule de crise.
L’établissement hospitalier a dû mettre en place un plan d'action afin de sécuriser l'ensemble des services, explique Virginie Gomez, la directrice du CHBT.
Annonce trop tardive... pour certains, dénonce Jacques Davila
Une contamination qui peut avoir des conséquences désastreuses, pour la santé, mais aussi pour l’image…
L’exemple avec ce bateau de croisière du port, l’Evrima un paquebot de luxe du Ritz Carlton Yacht. La semaine dernière, le navire a effectué une escale au port de Basse-Terre. Il n’a pas pu faire un ravitaillement en eau au robinet du port à cause de cette contamination.
Des bouteilles d’eau ont été livrées, mais l’information de non potabilité n’était pas encore tombée. Elle a été publiée le lendemain, le 30 mars avec le communiqué du SMGEAG.
Un décalage de communication soulignée par Jacques Davila. Une personnalité impliquée dans le dossier de l’eau. A la tête de plusieurs structures de défense des consommateurs, il alerte régulièrement.
Un arrêté préfectoral l’a d’ailleurs désigné membre de la commission de surveillance du syndicat mixte. Jacques Davila a tiré la sonnette d’alarme après avoir eu l’information de façon, "officieuse". Il a pris ses responsabilités, en dénonçant.