L’économie touristique dans sa globalité meurtrie par cette période très compliquée

Alors que l’activité touristique s’apprêtait à reprendre malgré la crise sanitaire, les carnets de réservation se remplissaient pour cette saison ; les évènements sociaux et l’impossibilité de circuler sur le territoire ont sonné le glas de cette timide reprise au grand désespoir des professionnels

Même si 2021,  voire 2022, sont déjà des années très compromises, les professionnels du tourisme veulent rester optimistes. S’il semble que la clientèle locale, qui représente à peine 15 % du chiffre d'affaire global, réserve comme à l’accoutumée pour des séjours courts, pour les weekends de fête à venir, ce ne sera pas suffisant pour équilibrer la saison autant dans les hôtels que dans les gites.

En periode normale depuis le 15 novembre jusqu’au 30 mars, les taux de réservations frôlent les 90 % aussi  bien dans les hôtels que dans les gites. Force est de constater que depuis 2020, avec la pandémie, le secteur connait des hauts et des bas et que les évènements sociaux n’ont pas arrangé les choses. Et si, du coté de la clientèle locale, on sent un frémissement des réservations pour cette période de fêtes, les professionnels de l'hôtellerie espèrent que les problématiques de leur secteur seront comprises par tous en Guadeloupe

Catherine Cadrot directrice de l’hôtel Arawack


Même son de cloche chez les hébergeurs en gites. Des demandes insuffisantes mais tangibles, mais les perspectives d’avenir ne sont guère réjouissantes, en particulier pour les petites structures.

Olivia Ramoutar vice-présidente de la fédération du tourisme de proximité.

 


Avec une fréquentation touristique en net recul, c’est la viabilité même des entreprises du secteur qui est menacée. Tant l'Archipel guadeloupéen est fortement impacté, par la crise sanitaire couplée à la crise sociale.