Philippe Valcy est éleveur de bovins. S'il fait cette activité, c'est d'abord en raison de sa passion pour ces animaux. Il passe à leurs côtés le plus clair de son temps. Un temps qu'il ne compte pas. Un temps qui rythme sa vie.
Alors quand des voleurs s'emparent de ce qui est bien plus qu'un bien pour lui, se sont ses bras qu'on lui coupe.
Sur cette parcelle qu'il préfère ne pas située, quatre de ses bêtes lui ont été dérobées.
Son histoire, il la raconte avec beaucoup d'émotions.
Alors que faire face à ces vols répétés qui déstructurent l'activité ? La profession s'est déjà interrogée à ce propos. Mais le sentiment qui domine c'est qu'ils sont bien seuls face à ce qu'ils subissent .
Il faut aussi se rappeler que, depuis une décennie, la production de viande en Guadeloupe a reculé de 50% et cela pour différents facteurs auxquels ces vols s'ajoutent désormais. Il représentent depuis ces dernières années jusqu'à 30 à 40% des pertes du cheptel, décourageant un peu plus des éleveurs qui aimeraient faire partie des préoccupations de tous les Guadeloupéens