L'escrimeur guadeloupéen Daniel Jérent innocenté après un contrôle positif au dorzolamide, en novembre 2020

Daniel Jerent, aux premiers Jeux européens, à Baku, en 2015
Absent au Challenge Monal ce week-end à Paris, pour cause de blessure au pied, Daniel Jérent a malgré tout gagné un beau combat ces derniers jours. Contrôlé positif en novembre 2020 au Dorzolamide, le Guadeloupéen a obtenu vendredi dernier, les preuves qu’il l’attendait. Selon un laboratoire spécialisé, c’était la conséquence d’une transfusion sanguine.

Enfin ! Lui qui a toujours clamé son innocence. Daniel Jérent espère laver son nom, son honneur, dans cette affaire qui a débuté il y a 2 ans et qui lui a coûté sa participation aux Jeux olympiques de Tokyo. 

Victime d'un accident de la route, en Guadeloupe, en avril 2020, le champion par équipe de 2016, souffrait alors d'une double fracture du fémur, le contraignant à 5 jours d'hospitalisation. Il y a reçu, entre autre, deux transfusions sanguines. Un détail lourd de conséquences pour l'épéiste qui a désormais la preuve que l'un des deux donneurs avait eu recours au Dorzolamide, un diurétique et donc, un produit interdit pour les sportifs.

Un laboratoire spécialisé dans la lutte contre le dopage, a réussi à le démontrer.

L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) l'avait à l'époque sanctionné d'un an puis, lui avait proposé un accord pour abandonner les poursuites. Accord refusé par le Guadeloupéen. 

Avec cette nouvelle preuve nécessaire dans le dossier qui l’oppose à l’AFLD, le tireur de Levallois ne compte pas rendre les armes pour autant. Il souhaite tout simplement que l'AFLD admette son erreur, l'innocente et le blanchisse. Il réclame un abandon définitif des poursuites et des dédommagements. La balle est donc dans le camp de l'institution qui doit trouver une solution de classement de cette affaire.