L'évadé de Fond Sarail toujours dans la nature

Centre pénitentiaire de Baie-Mahault
Les suites de l'évasion d'un prisonnier, samedi dernier, lors de son transfert vers le CHU de Pointe-à-Pitre. Selon le syndicat CGT pénitentiaire, des extractions pour raisons médicales à toute heure du jour ou de la nuit posent problème.

Souvenez-vous, samedi dernier, un détenu du centre pénitentiaire de Baie-Mahault s'était évadé tôt dans la matinée. C'est en rentrant d'une extraction médicale qu'il avait pris la poudre d'escampette.

Vendredi dernier, trois surveillants non armés l'avaient escorté au CHU de Pointe-à-Pitre, à 15h40. Après 15 heures d'accompagnement du prisonnier, c'est à 3 heures du matin, samedi, qu'ils sont rentrés à la prison de Baie-Mahault.

Dès lors, l'homme aurait profité de l'ouverture de la Structure d'accompagnement vers la sortie (SAS) à la prison de Baie-Mahault pour s'enfuir dans la nature.

Selon le syndicat CGT pénitentiaire, ces extractions pour raisons médicales à toute heure du jour ou de la nuit posent problème.

Eric Pétilaire, secrétaire régional de la CGT pénitentiaire

©Guadeloupe

Le fugitif serait un dominiquais qui aurait été interpellé pour tentative de meurtre et violences conjugales sur sa compagne. L'individu est considéré comme extrêmement dangereux.

Durant sa cavale, ce week-end, il a tenté de se rapprocher de son ex-compagne mais l'alerte anti-rapprochement, dispositif de protection des femmes battues, s'est déclenché aux Abymes, ce qui l'aurait fait fuir.

Par ailleurs, il n'en était pas à son coup d'essai. Selon le service pénitentiaire, il avait déjà tenté de s'échapper lors de son jugement au tribunal.

L'individu est depuis lors activement recherché.