Avec le retour du couvre-feu dès 20h, les commerces nocturnes ont du mal à s'organiser.
Ceux qui n'ouvrent que le soir parviennent difficilement à dégager des bénéfices, voire n'arrivent plus à joindre les deux bouts.
Parmi eux, on parle beaucoup des restaurants, mais il y a aussi les marchands ambulants, comme les vendeurs de bokits ou de pizzas qui, généralement, n'ouvrent pas avant 19h00.
Les clients, par la force des choses, se font rares, puisqu'il faut une attestation dérogatoire pour être autorisé à être dehors, entre 20h et 5h.
Certains professionnels ont tout de même fait le choix d'ouvrir leurs établissements plus tôt qu'habituellement :
Quand on commence à 16h/17h c'est un petit peu compliqué. On est obligés de faire vite, ça stresse... On s'adapte ! Mais les chiffres ne sont pas les mêmes, hein !
Pour d'autres, le constat est sans appel : le laps de temps restant, avant le couvre-feu, est trop court pour faire des affaires :
On tourne à zéro... mais on n'a pas le choix !
Jean-Marie Mavounzy et Gwenaëlle Sextius sont allés à la rencontre de ces travailleurs de la nuit. Voici leur reportage :