L'indemnisation des cannes restées sur pied à l'ordre du jour de l'Iguacanne

Le Comité de liaison de la filière canne était réuni hier après-midi. Il s’agissait de finaliser les aides qui seront versées aux planteurs, après les mauvais résultats de la campagne sucrière 2016, et notamment les pertes de revenus liées aux chutes de rendement et à la faible richesse.

Avant cette réunion, il restait un important point de blocage, concernant les indemnisations des cannes restées sur pied, soit 34 000 tonnes au total, Marie-Galante comprise. L’aide envisagée tourne autour de 23 € par tonne. Mais qui va la payer ? C’est la grande question au cœur de ces discussions.
Certains syndicats comme l’UPG refusent que cette compensation soit prélevée sur le reliquat de l’enveloppe annuelle versée par l’Etat « l’aide à la garantie de prix », mais demandent aux usiniers d’indemniser les planteurs, et notamment à Gardel, qui n’a pas garanti une capacité de broyage quotidien suffisante. La réunion aura donc permis de prendre une décision collégiale en la matière 
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Juste avant cette réunion, le nouveau conseil d’administration de l’Iguacanne, l’interprofession de la canne s’est réunie, suite à l’assemblée générale de vendredi dernier. Ce conseil d’administration a choisi son bureau et son nouveau président. Compte tenu de la règle de l’alternance entre les planteurs de canne et les usiniers, c’est désormais Michel Claverie, usinier qui est à la tête de l’iguacanne en remplacement de Georges Magdeleine.