Les agents hospitaliers mobilisés de plusieurs services (rééducation, réanimation adulte, réanimation néonatale et neurologie) du Centre hospitalier universitaire de la Guadeloupe (CHUG) ont suspendu leur mobilisation ; ils ne l’ont pas stoppé. Les négociations entamées la semaine dernière, avec la direction, sont en bonne voie d’aboutir à un accord de fin de conflit.
Depuis le 23 juillet dernier, à l’appel du syndicat UTC-UGTG (Union des travailleurs de la santé), des membres du personnel observaient un mouvement de grève. Ceux de la neurologie USINV (Unité de soins intensifs neuro vasculaire) attendent toujours l’engagement de négociations ; ils réclament notamment du matériel et des équipements indispensables aux soins, l’augmentation des effectifs et la résorption de l’emploi précaire.
Ce sont toujours les mêmes problèmes que nous rencontrons. Dans tous les services du CHU, c’est le manque de matériel et d’effectifs (...) Il y a toujours des questions de commandes et de manque d’argent. Mais, quoi qu’il en soit, le malade, qui arrive en bout de chaîne, il faut le soigner ! Le mouvement est toujours d’actualité. Il faut bien entendre que nous avons suspendu la grève, mais nous ne l’avons pas arrêtée.
Brigitte Amacin, secrétaire adjointe de l’UTS-UGTG CHUG
Un travail de recensement des besoins a débuté ; il est mené par les cadres des services, en collaboration avec les personnels. Il doit être suivi des commandes de rigueur.
Parallèlement, les négociations se poursuivent avec les cadres de proximité et directeurs de soins. Là se sont arrêtées les discussions, jeudi dernier.
Une rencontre avec la Directrice des ressources humaines et la direction des soins est prévue dans les jours qui viennent, afin de finaliser le très attendu projet global, sur la base de la plateforme de revendications du syndicat.