La situation météorologique, avec notamment le passage d’un front avait contraint les organisateurs et la Direction de course à modifier le programme afin de garantir un maximum de sécurité aux 90 concurrents. Ces derniers s’étaient lancés alors le lundi 27 septembre pour la première étape de l’épreuve (1 350 milles entre Les Sables d’Olonne et Santa Cruz de La Palma).
Et après les attaques d’orques et l’éruption du volcan Cumbre Vieja aux Canaries, les 87 marins toujours en lice dans l’épreuve ont 2 700 milles à franchir pour l'instant sans les alizés.
Et pour cause, les alizés sont actuellement très faibles, voire inexistants. L’anticyclone est positionné très au sud et des dépressions circulent entre les Açores et les Canaries. De ce fait, le fameux flux de nord-est qui souffle normalement de manière constante sur cette partie de l’Atlantique est quasi inexistant sur l’archipel espagnol, et très faibles plus au sud.
Des conditions météorologiques qui devraient contraindre les solitaires à descendre très au sud pour toucher davantage de pression et donc à rallonger leurs routes. Les leaders en Proto et en Série devraient ainsi mettre entre 14 et 16 jours pour boucler la distance. Ce qui implique forcément quelques petits ajustements, notamment pour ce qui est des quantités d’eau et de nourriture embarquées.
D'ores et déjà, pour les spécialistes, il y a peu de chance que les concurrents de cette année fassent mieux que les vainqueurs de la précédente Mini-transat en 2019. Il ne leur avait fallu qu'entre 12 et 13 jours pour rallier les Canaries aux Antilles
La Mini Transat est une course de 4050 milles nautiques en solitaire, sur les plus petits bateaux de course au large de seulement 6.50m de long.
C'est sa 23e édition, entre : Les Sables D'Olonne (La Vendée), Santa Cruz de La Palma (Les Canaries), Saint-François (La Guadeloupe)