La campagne sucrière va pouvoir démarrer, après accord sur la question des salaires

Reprise des négociations annuelles obligatoires, ce vendredi 5 mars, au centre technique de la canne et du sucre aux Abymes. Les organisations syndicales, et le négociateur du patronat se sont entendus sur la question salariale. La récolte devrait bientôt débuter. 
 

Annoncée pour le 4 mars, la campagne sucrière n'a pu démarrer, en raison de la poursuite des négociations annuelles obligatoires de branche, entre syndicats d’ouvriers et patrons de sucreries et de distilleries.

1,20% d'augmentation de salaire

Les deux parties n’ont pas signé de protocole de désaccord, mardi 2 mars. Les années précédentes, leurs désaccords n'avaient pas empêché le lancement de la campagne.
En signant un protocole de désaccord, patrons et ouvriers s'accordaient la possibilité de poursuivre leurs négociations, tout en œuvrant en faveur de l'ouverture de la récolte de la canne et des balances de l'usine de Gardel au Moule et du centre de réception et de transfert de Béron à Sainte-Rose. Cette année, il aura fallu aller au bout des négociations. 

Ainsi, malgré la grogne du personnel de Gardel, les discussions ont repris, ce matin au centre technique de la canne et du sucre. Les deux derniers points à l'ordre du jour, étant déjà actés, à savoir la convention collective et l'augmentation de la valeur des tickets restaurants, les échanges ont porté sur la question des augmentations de salaire. Les délégués syndicaux UGTG et CGTG demandaient une hausse de 1,90% d'augmentation. Les représentants d'usines et de distilleries proposaient 1%. Les deux parties se sont finalement entendues sur une augmentation de salaires de 1,20 %.

Plus rien n'empêche désormais l'ouverture de la récolte. L'ordre de coupe devrait intervenir dans les heures qui viennent ainsi que l'ouverture des balances.