C'est un courrier reçu de Frédéric Théobald qui a mis le feu aux poudres. Le président du comité cycliste leur rappelle que la collaboration avec des coureurs étrangers ne peut se faire que s'ils sont signataires d'un contrat en bonne et due forme et de faire, titulaire d'une seule licence, celle qu'ils recevraient du club guadeloupéen avec lequel ils collaboreraient.
Jusque là, l'usage était de recevoir le coureur titulaire d'une licence de son pays et qui bénéficiait, le temps de la course, d'un permis de séjour touristique. Un usage qui a fini par devenir une règle que les huit clubs contestataires considèrent comme légale
Georges Balta VO2C et Tony Latchmansing du Gwada Biker 118
Discrimination, un mot qui fait immédiatement réagir Frédéric Théobald. Pour autant, il se veut pédagogue. L'idée pour lui n'est pas de mettre les clubs devant le fait accompli mais de leur expliquer tout ce que la pratique certes largement usitée, pourrait très vite leur coûter
Les deux parties qui pensent toutes les deux défendre les intérêts et l'avenir de la discipline, en sont maintenant à attendre que le droit se dise. En espérant que cette ligne d'arrivée ne fera qu'un seul vainqueur : le cyclisme guadeloupéen.