Louis Mussington, président de la Collectivité explique la volonté de la Collectivité de reprendre Air Antilles, considéré comme un outil jugé indispensable à la vie économique et touristique du territoire.
Le désenclavement de Saint-Martin est une priorité.
Louis Mussington, président de la Collectivité de Saint-Martin
Pas question donc pour Saint-Martin de laisser filer une compagnie qui assure quelque 45% du trafic aérien avec la Guadeloupe et la Martinique.
Accompagnée par un cabinet spécialisé, la Collectivité s'est alliée à EDEIS, acteur majeur de l'ingénierie et de l'accompagnement d'infrastructures. Le groupe français gère 19 aéroports dont celui de Grand-Case l'Espérance à Saint-Martin.
L'offre de reprise partielle concerne des avions de la flotte et la sauvegarde d'environ 80 emplois. Louis Mussington se veut clair, les appareils desservant la Guyane ne figurent pas dans le projet de reprise de la collectivité. "C'est le réseau Antilles qui nous intéresse. La flotte Saint-Martin, Guadeloupe, Martinique", explique le président.
Le partenariat avec EDEIS laisse la porte ouverte à des actionnaires.
La collectivité nourrit de grandes ambitions avec Air Antilles. Des billets et des tarifs de fret moins chers tout en assurant la continuité territoriale, y compris depuis et vers Saint-Barthélemy.
Une connexion renforcée avec l'aéroport international de la partie hollandaise de Saint-Martin et plus d'accès à l'emploi local.
Le président Mussington se dit optimiste quant à l'offre formulée.
Une formation de personnel navigant commercial a d'ailleurs débuté à Marigot.