Si c’est pour ne pas avoir son mot à dire, à quoi bon siéger au sein de la Commission de surveillance du Syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de la Guadeloupe (SMGEAG) ? Cette commission est composée des usagers de l’eau, dont plusieurs se plaignent du manque de transparence, pour mener à bien leur mission.
Parmi eux, il y a les membres de l’association #BalanceTonSIAEAG qui estiment ne pas avoir toutes les cartes en main, pour remplir leur mission. Dans une lettre du 31 mars dernier, ils dénoncent « une mascarade de démocratie », au sein de la Commission de surveillance du syndicat. Les dysfonctionnements sont tellement flagrants, de leur point de vue, que les deux représentants de #BalanceTonSIAEAG et leurs deux suppléants qui siégeaient à cette commission ont préféré démissionner, en décembre dernier.
Christian Deligat, trésorier de #BalanceTonSIAEAG, explique cette décision :
Christian Deligat : « Cette commission a été créée par la loi, elle est censée représenter les usagers, pour contrôler ce que fait le syndicat. En fait, elle ne contrôle rien du tout ».
A ce jour, quatre mois après leur démission, les membres de #BalanceTonSIAEAG n’ont pas été remplacés. Les manquements sont d’ailleurs nombreux, selon Christophe Lejeune, webmaster et chargé de la communication de l’association, qui émet des doutes quant au niveau de qualification des agents de terrain du SMGEAG :
Christophe Lejeune : « On a l’impression que, depuis le début de l’année, au niveau de l’alimentation en eau, ça recommence à se dégrader ».
Pour consulter la lettre ouverte de #BalanceTonSIAEAG, cliquer ici.