En se pourvoyant en cassation, José Toribio souhaitait faire reconnaître qu’il y avait une insuffisance caractérisée de preuves pour les griefs qui lui étaient reprochés.
L'ancien maire du Lamentin savait aussi qu'il s'agissait pour lui d'un pile ou face entre les mains de la justice : si la Cour de cassation ne décidait pas en sa faveur, il n'aurait plus aucun recours.
Et de fait, la Cour n'a même pas estimé recevable le pourvoi formulé par lui. Le jugement formulé en première instance et confirmé en appel est exécutable. L'homme s'était vu condamné à
six mois d'emprisonnement avec sursis, 20 000 euros d'amende, cinq ans d'interdiction professionnelle, et a prononcé sur les intérêts civils
Pour autant, le candidat à l'élection législative dans la 3ème circonscription de la Guadeloupe, peut continuer sa course électorale. En effet, les activités qui lui ont été interdites sont celles qui sont adossées à la fonction publique, ce qui n'est pas le cas du mandat de député.
Mais il appartiendra désormais à la justice de préciser l'envergure exacte du jugement qu'elle vient de confirmer à l'encontre de José Toribio.
Pour l'heure, José Toribio et ses conseils disent ne pas avoir eu notification de la décision de la Cour de cassation. Pour eux, "c'est un faux".
Pourtant, la Cour de cassation confirme.