La gestion du foncier dans nos régions au cœur d'un colloque en Guyane

Le foncier en Guadeloupe au cœur de nombreux antagonismes
Jean-Victor Castor, le député de la première circonscription de la Guyane organise depuis lundi et toute cette semaine une colloque sur la gestion du foncier dans nos régions. « Ralliement international » autour de l’accès et de la maîtrise du foncier. Des représentants de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Nouvelle Calédonie ou encore de la Polynésie Française ont fait le déplacement à Cayenne.

Le postulat de départ pour Jean-Victor Castor, le député guyanais organisateur de ce colloque dit de « ralliement international », c’est le caractère illégitime de l’Etat propriétaire du foncier dans nos territoires.

Si pour la Guyane, la Nouvelle Calédonie et la Polynésie, ou encore la Corse la question de la restitution de la propriété des terres aux premiers habitants ou aux Peuples Premiers  se pose, en Guadeloupe c’est la gestion qui est en cause. Que faire de ce foncier ? Quelle politique foncière doit être mise en place.

Une histoire dans l'histoire

Deux conceptions en Guadeloupe se font face, la politique de résidences, avec des constructions pour l’habitation et certains secteurs économiques notamment touristique. En face une politique de multiplication de terres agricoles. Cela suppose une réforme foncière.

Des revendications sur le foncier en Guadeloupe

Il y a plusieurs poches de revendications dans l’archipel, à Sainte-Rose ou encore dans le nord Grande-Terre. Au-delà, ici, ce sont les collectivités locales et le privé qui sont les plus gros propriétaires.

Forêts de Guadeloupe publié en 2018


L’Etat applique une politique foncière identique à l’hexagone, avec des particularités sur les 50 pas géométriques. La politique foncière est en cause. Que veut-on en faire ? Là c’est une vision politique des élus. Il y a une autre conception qui rentre dans le cadre du débat sur les réparations des crimes de l’esclavage et de la traite. Une problématique très sensible en Guadeloupe, elle est aussi très prégnante en Martinique.

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Un colloque qui se tient encore quelques jours. Mais le postulat de départ sur l’illégitimité de l’Etat pourrait bloquer les discussions avec Paris, alors que l’interlocuteur principal reste l’Etat. La question des suites politiques se pose.

Le regard de Rosan Mounien dans ce débat

Rosan Mounien, figure du courant indépendantiste en Guadeloupe participe. La maîtrise des terres, un enjeu majeur, mais les problématiques sont multiples en fonction des territoires

Rosan Mounien

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