La gestion du Grand port maritime de Guadeloupe passée au crible par la Chambre Régionale des Comptes

La Chambre Régionale des Comptes vient de publier son rapport sur la gestion du Grand port maritime de Guadeloupe 9 ans après son changement de statut. Elle passe au crible son fonctionnement et lui adresse 9 recommandations pour améliorer ses performances et son bon développement

3.6 millions de tonnes de marchandise en 2019, 230 000 conteneur, 1.3 millions de passagers dont 337 000 croisiéristes.
Avant la crise sanitaire, le Grand port martime présentait une situation plutôt favorable avec des objectifs ambitieux : développer la croisière, la filière nautique, consolider le marché unique Guadeloupe-Martinique, s’engager résolument dans la transition écologique…

Modernisation de la gestion 


Mais pour cela, la Chambre Régionale des Comptes préconise la modernisation de sa gestion. Dans son rapport, elle met en avant plusieurs failles :  une gouvernance fragile marquée par d’importante tension, un contrôle interne insuffisant, une gestion des ressources humaines perfectibles, des difficultés à mobiliser les crédits de l’Etat et des collectivités territoriales…autant d’éléments qui constituent des freins au développement du Grand port maritime qui évolue déjà dans un contexte difficile notamment en raison d’un marché domestique captif et de la concurrence des ports voisins de la Caraïbes.

Les recommandations de la CRC

La CRC formule donc 9 recommandations pour lever les obstacles, tel que le renforcement de la coopération et de la mutualisation avec l’aéroport, l’amélioration du pilotage et de la performance, un meilleur contrôle des règles et des finances notamment les dépenses, frais de mission et réception.