En novembre 2021, les nations du monde se réuniront à Glasgow pour discuter des nouveaux objectifs de limitation des gaz à effet de serre pour tenter de freiner le réchauffement climatique. Mais la Guadeloupe doit aussi, à son niveau, penser à mettre en place une stratégie viable.
2021 est une année cruciale pour le climat. Plus de cinq ans après les accords de Paris (2015), les nations doivent montrer qu'elles ont franchi le cap et sont capables de contrer, au moins un peu, l'emballement du réchauffement climatique.
En effet, si le confinement a fait chuter, les émissions de gaz à effet de serre, 2020 fait tout de même partie des trois années les plus chaudes enregistrées par les scientifiques.
Une baisse trop courte
Les premières estimations révèlent une baisse de 30% des gaz à effet de serre durant le confinement et 5 à 10% sur l'ensemble de l'année 2020 à l'échelle mondiale. La Guadeloupe, territoire vulnérable aux effets directs et indirects de ce phénomène, doit prendre les bonnes options pour limiter l'impact de l'activité humaine sur sa biodiversité.
Graine d'espoir
Les spécialistes locaux ne sont pas pessimistes quant à sa capacité à relever ce défi. Cela passe par un volontarisme politique, mais surtout une prise de conscience individuelle. Ainsi, parmi les bonnes résolutions qu'il est d'usage de prendre au début de l'année, les Guadeloupéens peuvent ajouter quelques engagements écologiques, pas forcément très compliqués à tenir, tels que les opérations de reboisement, comme l'explique l'écologue Félix Lurel.
En plus d'un engagement individuel, les Guadeloupéens doivent aussi trouver un accord mutuel sur ce sujet et s'engager dans un projet collectif. Car le réchauffement climatique génère des changements potentiellement importants qui ont un impact direct sur le mode de vie de l'homme
Il faut sensibiliser au maximum les jeunes, les enfants qui vont devoir affronter ce dérèglement climatique. Car il aura des implications graves telles que les sécheresses, les inondations, un impact très fort sur la production locale. La société civile doit donc porter l'action et demander à ses décideurs de prendre les bonnes orientations.