"Du fait de son efficacité vaccinale contre les variants majoritaires circulant actuellement et de son profil de tolérance satisfaisant, la HAS estime que le vaccin de Pfizer peut être utilisé à partir de l'âge de 5 ans", a souligné l'autorité sanitaire.
En priorité les collégiens de moins de 12 ans mais pas d'obligation
La HAS "propose que les parents qui le souhaitent puissent faire vacciner leur(s) enfant(s) âgés de 5 à 11 ans à compter de la mise à disposition des doses en formulation pédiatrique".
Elle propose aussi de vacciner en priorité "les collégiens (de moins de 12 ans, dont les caractéristiques sont proches de celle des autres collégiens) afin de compléter rapidement la campagne de vaccination des enfants âgés de 12 ans et plus".
Elle préconise également que la vaccination des enfants âgés de 5 à 11 ans "puisse se faire dans le cadre d'une décision médicale partagée, sans la rendre exigible ni obligatoire après avoir apporté, aux familles ainsi qu'aux enfants une information claire et adaptée à leur âge, sur la connaissance des bénéfices et des risques liés à l'administration de ce vaccin".
La vaccination des enfants devra être précédée de la réalisation d'un test sérologique (en l'absence d'antécédent connu et documenté de Covid-19) afin de limiter l'administration du vaccin à une seule dose en cas de test positif.
Vaccination offerte pour les 5-11 ans à partir de mercredi
Samedi, le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué que la vaccination contre le Covid-19 serait offerte à tous les enfants de 5 à 11 ans à partir de mercredi "si tout va bien".
Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) a donné vendredi un avis favorable pour cette tranche d'âge qui n'est pas concernée par le pass sanitaire ni le futur pass vaccinal. Ce pass est nécessaire pour les 12 ans et plus.
Le Comité d'orientation de la stratégie vaccinale du Pr Alain Fischer doit encore rendre ses conclusions en milieu de semaine.
La vaccination des enfants de 5 à 11 ans à risque de forme grave de Covid-19 (parce qu'ils sont atteints d'obésité ou d'autres maladies) est déjà possible depuis le 15 décembre.