La pollution atmosphérique, à l’origine de cancers des poumons

Brume de sable, en Guadeloupe
La pollution de l'air, en particulier les particules fines seraient responsables de l’augmentation du nombre de cas de cancers des poumons. En cette semaine du développement durable, la question de la préservation de l’environnement, en faveur de notre santé, est dite primordiale.

Les actuelles Semaines européennes du développement du durable (SEDD), qui se déroulent du 18 septembre au 8 octobre, visent à sensibiliser chacun aux objectifs dans ce domaine. Elles prônent une mobilisation concrète, individuelle et collective, pour développer des initiatives en ce sens.

Les sources de pollution atmosphérique doivent, par exemple, être combattues.
En effet, des données très inquiétantes portent sur le lien existant entre le cancer du poumon et la pollution de l’air. Les dernières données ont été recueillies à l’occasion du congrès de l’European Repiratory Sociéty ; elles sont très significatives.

Un danger nommé "particules fines"

Chaque année, 7 millions de décès prématurés, à travers le monde, sont imputables à la pollution de l’air et aux particules fines. Ces dernières seraient probablement encore plus nocives pour les poumons.
L’exposition mondiale moyenne des populations est aujourd’hui estimée à 46 microgrammes par mètre cube (µg/m3). Or, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il faudrait passer en dessous des 5 µg/m3, pour préserver les habitants de la planète.

Le fait est que nul n’est à l’abri. Les particules fines sont capables de traverser de très longues distances et restent en suspension très longtemps à haute altitude ; cette pollution n’a donc aucune frontière.

Multiplication des cancers des poumons, chez les non-fumeurs

Fumeur et non-fumeurs sont tous concernés par ces effets délétères. Et pour cause : comme la cigarette, elle favorise l’incidence du cancer du poumon.
Une étude Anglaise vient de montrer que son mécanisme d’action fait qu’elle n’épargne personne. Les non-fumeurs, mais aussi les jeunes femmes et les populations des pays asiatiques seraient particulièrement concernés, aujourd’hui.

En quelques années, la donne a changé puisqu’autrefois les cancers du poumon chez les non-fumeurs étaient rarissimes ; ils représentent désormais le quart des malades.

Le dernier Congrès européen consacré aux pathologies respiratoires a insisté sur l’impératif contrôle à mettre en place, sur notre environnement.