La question de l'énergie dans les programmes des candidats à la présidentielle

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Après le positionnement global de chacun des 12 candidats à la présidentielle par rapport à la question de réchauffement climatique, l'examen porte cette fois sur le détail des propositions des uns et des autres en matière d’énergie

L’évolution de la part du nucléaire et la place réservée aux énergies renouvelables constituent les 2 principaux marqueurs distinguant les 12 candidats.
Nathalie Arthaud entend fusionner les multinationales de l’énergie. Philippe Poutou souhaite lui aussi la mise en place d’un grand service public de l’énergie, la sortie des énergies fossiles, le développement des renouvelables et l’arrêt du nucléaire en dix ans.
Fabien Roussel nationalisera lui aussi le secteur s’il est élu. Mais le candidat communiste insiste également sur le développement de l’hydraulique et du nucléaire.

Le nucléaire, c’est la grande passion à l’autre bout de l’échiquier. Nicolas Dupont Aignan, Jean Lassale, et surtout Marine Le Pen et Eric Zemmour veulent multiplier les centrales atomiques.
Valérie Pécresse et Emmanuel Macron s’accordent eux sur le nombre de réacteurs nucléaires à construire : 6.
La socialiste Anne Hidalgo affirme que son objectif premier est la « décarbonation de notre production », via le développement massif des énergies renouvelables.
Même ambition affichée chez l’écologiste Yannick Jadot, qui veut accélérer la transition énergétique en développant les énergies renouvelables.
Objectif 100% de renouvelable à l’horizon 2050 pour Jean-Luc Mélanchon qui veut stopper les subventions aux énergies fossiles, sortir du nucléaire et renationaliser EDF.