La ville de Sainte-Rose et le Tour connaissent une belle histoire d'amour. Pas exclusive, mais régulière... Et toujours avec plaisir...
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Au fil des éditions du Tour Cycliste de la Guadeloupe, certaines étapes sont restées gravées dans les mémoires à cause de la difficulté exceptionnelle de leur profil.
« Ceux qui ont eu l’idée de faire un tel parcours n’ont jamais fait de vélo de leur vie » proteste alors dans la Presse, le vaillant Molière GENE qui devait inscrire son nom au palmarès du Tour cinq ans plus tard.
Pour faire taire la polémique naissante, les dirigeants ripostent qu’ « il faut que nos coureurs assument leur statut de compétiteurs et progressent ».
Les héros locaux de cet épisode de notre histoire cycliste en gardent encore un souvenir cauchemardeux mais aussi source de fierté. « Ils l’ont fait !».
En 2004, c'est un peloton fou qui arrive dans le bourg de Sainte-Rose. Ca roule vite, ça roule trop vite... Et c'est la catastrophe. Et comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, volà que se présente une belle opportunité pour Jacky Gibrien.
Six rendez-vous plus tard, la commune du Nord Basse-Terre est le théâtre d'un beau geste sportif. Cette année-là, le tour se joue entre Boris Carène et le Belge Klass Sys. De mémoire de Guadeloupéen, jamais un coureur étranger n'avait autant apprécié son séjour chez nous. Klaas Sys apprécie nos paysages, la population et tout le monde dans le peloton. Et pour Boris Carène, il a énormément de respect. Un respect réciproque dont ils nous donnent la preuve ce jour-là.
Remerciements à MIchèle Philémon, Elodie Rosnel et Christiane Gappa
1986 : Une étape cauchemardesque
Nous sommes en 1986. C’est la 36ème édition de l’évènement sportif phare de l’archipel. Une étape dantesque dont l’arrivée doit se juger à Sainte-Rose part de Pointe-Noire. Les coureurs doivent boucler à deux reprises le circuit au profil très montagneux de Pointe-Noire, les Mamelles, Sainte-Rose et Deshaies. Donc plusieurs cols de 1ère catégorie à franchir. Pour parachever cet itinéraire sadique, avant de franchir la ligne d’arrivée, les concurrents doivent hisser leur vélo au sommet de Sofaïa.Les plus braves
Le résultat de cette étape indigeste sera aussi celui du classement général final. Le colombien Alberto CAMARGO est le premier sur la ligne. Il devance le vainqueur du Tour précédent, le Lamentinois Eric ZUBAR, aujourd’hui l’un des consultants émérites de Guadeloupe 1ère .Conséquences
La répétition des bosses provoque une véritable hécatombe dans le peloton. Aussi bien les rescapés que les victimes de cette épreuve indigeste s’insurgent contre ceux qui ont pondu un tel parcours. Le président du Comité Régional Cycliste de la Guadeloupe en exercice est le regretté Paulin CHIPOTEL.« Ceux qui ont eu l’idée de faire un tel parcours n’ont jamais fait de vélo de leur vie » proteste alors dans la Presse, le vaillant Molière GENE qui devait inscrire son nom au palmarès du Tour cinq ans plus tard.
Pour faire taire la polémique naissante, les dirigeants ripostent qu’ « il faut que nos coureurs assument leur statut de compétiteurs et progressent ».
Clin d’œil aux braves
Certains se rappellent sans doute que Dominique GREDOIRE et Richard PINDY notamment, coéquipiers d’Eric ZUBAR à l’USL ont été parmi les grands animateurs de cette épopée.Les héros locaux de cet épisode de notre histoire cycliste en gardent encore un souvenir cauchemardeux mais aussi source de fierté. « Ils l’ont fait !».
Jacky Gibrien, le bienheureux
En 2004, c'est un peloton fou qui arrive dans le bourg de Sainte-Rose. Ca roule vite, ça roule trop vite... Et c'est la catastrophe. Et comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, volà que se présente une belle opportunité pour Jacky Gibrien. La délivrance Arcade
L'année suivante, Sainte-Rose accueille à nouveau le tour.. Une vraie histoire d'amour, je vous dis... Et cette fois, c'est le Martiniquais Hervé Arcade qui l'emporte. Un moment qui marquera à jamais le champion.
La classe Sys
Six rendez-vous plus tard, la commune du Nord Basse-Terre est le théâtre d'un beau geste sportif. Cette année-là, le tour se joue entre Boris Carène et le Belge Klass Sys. De mémoire de Guadeloupéen, jamais un coureur étranger n'avait autant apprécié son séjour chez nous. Klaas Sys apprécie nos paysages, la population et tout le monde dans le peloton. Et pour Boris Carène, il a énormément de respect. Un respect réciproque dont ils nous donnent la preuve ce jour-là.