La sélection du Guadeloupéen Teddy Riner officialisée pour les Jeux Olympiques de Tokyo

La sélection pour les Jeux olympiques de Tokyo (23 juillet-8 août) de Teddy Riner, en quête d'un troisième sacre historique en poids lourds, a été officialisée par la Fédération française de judo (FFJudo) mardi.

A moins de 100 jours des Jeux Olympiques, Teddy Riner est "au pays" continue sa préparation, avec un seul objectif en tête, les Jeux Olympiques de Tokyo. 

Le Guadeloupéen, double champion olympique en titre des plus de 100 kg et décuple champion du monde (huit fois en plus de 100 kg, deux en toutes catégories) a renoué avec la victoire mi-janvier au Masters de Doha pour son retour en compétition internationale presque un an après sa défaite à Paris - alors sa première depuis près de neuf ans et demi.
Son actuelle 16e place au classement olympique ne lui permet pas tout à fait de prétendre à un statut de tête de série à Tokyo et au tableau potentiellement plus favorable qui va avec. Riner, 32 ans depuis peu, n'est pour l'instant engagé sur aucune compétition d'ici à l'échéance olympique.

Mais il n'est pas le seul antillais sélectionné. La Martiniquaise Amandine Buchard qui vient de remporter la médaille d'or dans la catégorie des -52 kg aux championnats d'Europe est également choisie, tout comme la Guadeloupéenne Sarah-Léonie Cysique. Elle aussi est repartie médaillée de Lisbonne, où se déroulait la compétition, pour sa troisième place sur le podium chez les -57 kg. 

L'équipe féminine également dévoilée

L'encadrement français a également complété mardi son équipe olympique féminine dévoilée il y a deux semaines: en -70 kg, Margaux Pinot, fraîchement médaillée d'argent européenne samedi et N.2 mondiale, a été préférée à Marie-Eve Gahié, championne du monde 2019 et N.1 mondiale, mais surprise d'entrée le week-end dernier.

Outre Riner, font aussi partie des heureux élus pour Tokyo, Luka Mkheidze (-60 kg), Kilian Le Blouch (-66 kg), Guillaume Chaine (-73 kg), Axel Clerget (-90 kg) et Alexandre Iddir (-100 kg) côté messieurs.
En -81 kg, les judokas français ne sont pas assez bien classés à ce stade pour prétendre à un quota olympique. La course à la qualification est ouverte jusqu'au 28 juin.