Ce mois de l’économie social et solidaire est une occasion pour mettre en lumière les initiatives qui visent à valoriser les actions des partenaires de terrain en particulier les associations. Des actions qui s’inscrivent au cœur des transitions écologiques et solidaires.
C’est aussi l’occasion de s’intéresser aux épiceries solidaires qui jouent un rôle essentiel dans l’approvisionnement des familles en grande précarité.
Il faut le dire, une épicerie solidaire ou épicerie sociale est bien plus qu’un simple commerce de proximité à prix cassés. Les bénéficiaires y retrouvent des denrées diverses et variées, allant des boîtes de conserve aux fruits et légumes, en passant par des produits d’entretien.
Et le constat est alarmant : le nombre de clients a été multiplié par trois en un an. L'exemple de l’épicerie solidaire « On pal pou vansé» de Baie-Mahault qui existe depuis 16 ans, est éloquent.
Nadine Chaibriant sa directrice de « On pal pou vansé»
Il est important d'ailleurs de rappeler qu'ici, on parle de clients puisque les personnes bénéficiaires doivent régler leurs achats, contrairement à d’autres aides alimentaires. Mais cette contribution financière n’est pas anodine. Elle permet surtout de préserver la dignité des personnes et la possibilité de choisir librement ses produits, suivant ses envies et ses besoins.
Pour Nadine Chaibriant, de nombreuses actions sont menées par les pouvoirs publics mais au vue de l’ampleur des difficultés rencontrées il faut en faire encore plus.
Nadine Chaibriant, directrice l’épicerie solidaire « On pal pou vansé »de Baie-Mahault.
Pour l'Aide-Sociale, il faut aussi souligner que :
Les épiceries solidaires ou sociales sont aussi et surtout un véritable lieu d’accueil, d’aide et d’échange.