La stratégie de l'Etat pour accélérer la vaccination en Guadeloupe

Afin de freiner la propagation de la Covid-19, les autorités restent focalisées sur le calendrier de vaccination à destination des populations. Mais dans les prochains jours un plus large public pourra se faire vacciner.  

Sur les listes complémentaires Ripost, l'idéal est évidement que les personnes aient plus de 50 ans. Mais il arrive aussi, parfois, s'il n'y a pas d'autres volontaires, qui des personnes plus jeunes qui se sont inscrites, puissent bénéficier d'une dose de vaccin.

Si vous n’avez-pas de comorbidité et quel que soit votre âge (et même si vous n'avez que 50 ans ou moins), si vous êtes sur liste complémentaire, pour l'instant, vous n'êtes appelés que si il y a un surplus de doses. Car il faut bien comprendre que, lorsque le vaccin est décongelé, il ne faut pas en perdre. Le nombre de doses décongelées correspond donc au nombre de personnes inscrites ayant rendez-vous. Si la personne oublie ou change d’avis, c’est donc la liste des personnes volontaires qui est utilisée.

Mais à partir de la semaine prochaine, les autorités donneront un coup d'accélérateur, pour ouvrir la vaccination au plus grand nombre.

Valérie Denux, directrice générale de l'ARS Guadeloupe/Île du Nord

Valérie Denux, directrice générale de l’ARS-Guadeloupe

C'est essentiellement le vaccin Pfizer qui est utilisé en Guadeloupe. Dans les Îles du Nord, pour des raisons pratiques, c'est plutôt la vaccin Moderna. Enfin, les médecins et les pharmaciens disposent de certaines doses du vaccin Astrazeneca.

Pour autant, la Guadeloupe, Saint Martin et Saint Barthélémy sont encore loin de l'immunité collective puisqu'il n'y a que 7 à 8 % de la population adulte sont vaccinés. 

Au dimanche 11 avril : 32 174 injections réalisées en Guadeloupe, soit : Pfizer : 30 471 injections Astrazeneca : 1 703 injections