L’ancienne Première dame d’Haïti souhaite que tous ceux qui ont joué un rôle dans l’attaque meurtrière qui a coûté la vie à son mari, Jovenel Moïse, soient arrêtés et traduits en justice.
Martine Moïse lance un appel
Dans un message posté hier (mardi 08/03) sur un réseau social, Martine Moise affirme que huit mois après l’assassinat, elle n’arrive toujours pas à "cerner le sens" de cet acte. "Seuls les commanditaires et les exécuteurs en détiennent le mobile", écrit-elle. "C'est pour cela qu'ils doivent tous être retrouvés".
8 mois depuis le drame! Un assassinat odieux qui me lacère et dont je n'arrive toujours pas à cerner le sens. Seuls les commanditaires et les exécuteurs en détiennent le mobile. C'est pour cela qu'ils doivent tous être retrouvés. Nous le devons à la Nation. #JistisPouJovenel
— Martine Moïse (@martinejmoise) March 7, 2022
Un Premier ministre contesté et soupçonné d'être impliqué dans l'assassinat du président
Sur place, Ariel Henry, s’est emparé des rênes du pouvoir en Haïti après l'assassinat du président Jovenel Moïse. Le Premier ministre très contesté, s’accroche à son poste malgré les soupçons qui le lient à cet attentat.
L'enquête sur l'assassinat du président a accru la défiance à son égard : la nuit du meurtre, Ariel Henry a eu plusieurs appels téléphoniques avec l'un des principaux suspects.
Face à ces accusations, il fustigeait, le mois dernier, un "tapage orchestré au niveau national et international autour des conversations téléphoniques", et dénonce une "diversion".
S’il n’a pas nié avoir eu des échanges avec Joseph Félix Badio, qui aurait été géolocalisé deux heures après le meurtre dans le quartier où se trouve la résidence de Jovenel Moïse, Ariel Henry annonçait qu’il lui était difficile de se rappeler les noms de tous ceux l’ayant appelé et la nature des conversations qu’il avait eues ce jour-là.