La ville de Capesterre Belle-Eau sort peu à peu la tête de l'eau, selon un rapport de la Chambre régionale des Comptes

Mairie de Capesterre Belle-Eau
Le nouvel avis de la CRC concernant la clôture du compte administratif 2022 de la ville de Capesterre Belle-Eau est paru fin novembre. Parmi ces lignes de rapport de dépenses et de recettes il y a une amélioration par rapport à 2021, même si la ville de Jean-Philippe Courtois reste tout de même en déficit. Un déficit deux fois moins important que celui de l'année dernière.

Après vérification et correction, la Chambre régionale des Comptes constate que le résultat global de clôture du compte administratif de 2022 de Capesterre Belle-Eau enregistre un déficit de 3 millions d'euros.

Un déficit moindre que celui enregistré l'an dernier, qui s'élevait à 6,7 millions.

Plusieurs projets municipaux seront tout de même caducs puisque la CRC mentionne le retrait d'une subvention pour l'opération centre social Belle-Eau, pour celle du socle numérique, pour l'équipement de la cantine ou encore la diminution du montant prévu pour la dématérialisation des documents d'urbanisme.

Sont soulignées aussi, les dépenses à caractère général, qui sont bien au-delà de l'objectif fixé par la trajectoire, telles que les dépenses à charge de personnel, en excès de 830 000 euros.

La commune de Jean-Philippe Courtois peut tout de même espérer sortir la tête de l'eau sur le long terme, puisque depuis le 24 octobre 2023, la commune a signé un COROM, contrat de redressement outre-mer, avec une subvention annuelle maximale de 700 000 euros, qui s'étend de 2023 à 2025.

Face au déficit enregistré, la CRC propose la limite des départs à la retraite projetée jusqu'à 2024, limiter les recrutements ponctuels ou de renfort mais aussi, concrétiser les projets de vente de biens, sans lesquels la section d'investissements est insuffisamment financée. 

Enfin, la CRC conseille une augmentation des impôts directs de 750 000 euros ou autre mesure complémentaire. Augmentation déjà proposée lors de l'avis précédent, à laquelle le maire exprimait déjà sa réprobation.