La fin de l’état d’urgence sanitaire en Guadeloupe, ce 15 novembre marque aussi la fin de report vaccinal. Dès lors l’application de l’obligation vaccinale s’applique dans tous les établissements concernés.
Les acteurs du LKP ont l’intention de faire une nouvelle détermination de force. Ce lundi risque donc d’être une journée noire pour la Guadeloupe. Les actions des leaders syndicaux du Lyannaj Kont Pwofitasyon sont prévues sur l’ensemble du territoire.
Un remake de 2009 où le mouvement avait duré 44 jours ? Pas si sûr, en tout cas aujourd’hui, les revendications sont tout autres. Et les dirigeants, militants et sympathisants sont fermes, et ne lâcheront rien tant qu’ils n’obtiendront pas gain de cause, car la mobilisation s’intensifie dans le secteur de la santé et au SDIS. D’autres secteurs seront également mobilisés car l’obligation vaccinale entre en vigueur aujourd’hui et rien ne justifie un nouveau report.
Et c'est là que le bât blesse... Depuis 5 mois, des manifestations contre l'obligation vaccinale et le pass sanitaire ont lieu tous les samedis dans le département.
Aujourd'hui, l'ensemble des salariés du secteur de la santé, les psychologues de l'Education nationale, les travailleurs du social et du médico-social, ainsi que les pompiers, qui ne seront pas en mesure de présenter un schéma vaccinal complet recevront leur courrier de suspension.
L'intersyndicale le crie haut et fort depuis 17 juillet, "nous n'accepterons aucune mise à pied, aucun licenciement, aucune sanction, à l'encontre des pompiers, soignants, travailleurs des établissements médico-sociaux, des pharmacies, des professionnels de santé, des psychologues..."
"Après le carnet vaccinal, le statut vaccinal, Macron annonce l'abonnement vaccinal", lance le LKP, pointant du doigt la 3e dose qui devient par la même occasion le premier rappel, ajoute le Lyannaj Kont Pwofitasyon.
Rappel qui débute dès le 15 décembre prochain pour les personnes de plus de 65 ans, se poursuivra avec les 50-64 ans, avant d'être généralisé à l'ensemble de la population.
Le LKP soutient qu'il est criminel de jeter à la rue des femmes et des hommes, des pères et des mères de famille, qui n'ont commis aucune faute, tout simplement parce qu'ils refusent de se faire injecter un produit en lequel ils n'ont pas confiance.
D'où l'appel à la grève générale illimitée.