Quelques semaines après sa suspension de la direction du MACTe. Laurella Yssap Rinçon s'exprime pour la première fois dans les colonnes de nos confrères de Nouvelle Semaine.
La directrice du MACTe, sous le coup d’une mesure conservatoire, n’y va pas avec le dos de la cuillère. Elle assène ses vérités en totale contradiction avec les propos tenus par le président du Conseil d’administration.
Sur la détérioration des rapports avec Georges Brédent et Laurella Yssap Rinçon, la situation s'est dégradée parce qu'elle passe pour celle qui outrepasse ses prérogatives. La directrice ajoute que les présidents de musée sont des conservateurs de patrimoine. Or, Georges Brédent est avocat. Et elle accuse ce dernier d'avoir à maintes reprises cherché à modifier les statuts à son avantages.
Le clash avec Georges Brédent à propos d'un bureau tient au fait que le président du Conseil d'Administration a réclamé le bureau qu'occupait Jacques Martial, bureau que Georges Brédent n'utilisait que deux heures par semaine, selon la version de Laurella Rinçon, et en permanence pendant la campagne électorale, il recevait ses amis polititiques.
Une cabale orchestrée pour désinformer la population
Sur l'inaptitude qui lui est reprochée, Laurélla Rinçon dit voir un lien dans sa réticence voire même son opposition à recruter le chef de cabinet du président de Région, au poste de directeur adjoint du MACTe.
Enfin, s'agissant de ses notes de frais de taxis, Laurella Rinçon précise qu'un avenant à son contrat a été signé le 4 octobre 2019 par le président du conseil d'administration pour prendre en charge cette dépense.
Laurella Yssap Rinçon assimile cette affaire à un lynchage, une cabale orchestrée pour désinformer la population.