Le candidat Jocelyn Sapotille veut « redonner du sens à la fonction de sénateur »

C’est en "candidat libre" que Jocelyn Sapotille se porte candidat aux élections sénatoriales du 24 septembre 2023. Le maire de Lamentin et président de l’Association des maires de Guadeloupe (AMG) conduira la liste baptisée "Convergence et cohérence pour les îles de Guadeloupe" ; une liste dite "plurielle" que l’élu a présenté, hier (samedi 26 août 2023), devant la presse, en présence de ses partisans, dont les députés Max Mathiasin et Christian Baptiste et de ses colistiers.

Cette réunion a été l’occasion, pour les personnalités rassemblées autour de son nom, venues de plusieurs communes, d’exposer leur projet politique pour les îles de Guadeloupe.
Jocelyn Sapotille dit être "porteur d’une idée innovante et transpartisane de la politique".

Il estime, par ailleurs, que les sénateurs de la Guadeloupe en poste ne défendent pas suffisamment les intérêts du territoire et des collectivités locales. Le maire de Lamentin estime que ces derniers ne défendent que leurs partis politiques respectifs, ou leur vision de la société. Il veut donc redonner du sens à la fonction de sénateur.

Je me suis rendu compte que nos sénateurs ne fonctionnaient pas comme certains sénateurs hexagonaux fonctionnaient, c’est-à-dire être des défenseurs avant tout de leur territoire et de leurs collectivités.

Jocelyn Sapotille, candidats aux sénatoriales 2023

Parmi les dossiers sur lesquels le candidat compte faire entendre son point de vue, il y a l’octroi de mer, dont il entend défendre le maintien.

Il y a une menace forte sur l’octroi de mer. On fait croire à la population guadeloupéenne que l’octroi de mer est à l’origine de la vie chère. Non ! C’est faux : Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage !

Jocelyn Sapotille, candidats aux sénatoriales 2023

Jocelyn Sapotille promet que ses propositions seront systématiquement partagées et expliquées à la population, même si ce sont les Grands électeurs qui voteront le jour J.

En faveur de la loi sur le non-cumul des mandats, il n’hésitera pas à quitter son fauteuil de maire, en cas de victoire aux sénatoriales ; il resterait, quoi qu’il en soit, conseiller municipal.