Ce sont les deux dossiers examinés le 21 juin dernier qui valent au CHUG de se voir condamné avec sursis par le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pître .
Deux affaires où le CHUG était accusé d'homicides involontaires lors du traitement apportés à deux de ces patients. Le premier dossier remonte au 18 juillet 2011 et concernait Nivard Hilaire, 77 ans, admis aux urgences du CHU après avoir fait une chute à son domicile.
Le second dossier en date du 30 mai 2014, est celui d'Annie Hecher, 35 ans, admise aux urgences du CHU, après avoir fait une crise d’angoisse.
Voir le rappel des faits lors du procès du 21 juin 2022 : La gestion des Urgences du CHUG examinée par le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pître.
Le CHUG se voit condamné dans chacun de ces dossiers à 100000 € d'amende avec sursis et surtout, à la publication de la décision à ses frais dans la limite de 2000€, dans le quotidien France-Antilles et sur Guadeloupe la 1ère..
Un jugement conforme au réquisitoire du parquet selon l'avocate du CHUG, Me Yanick Louis, tandis que Me Anis Malouche , avocat de l'une des parties civiles qui avait trouvé justifiée la peine demandée par le parquet, compte maintenant porter un recours devant le tribunal administratif, estimant que le CHUG n'est pas le seul à mettre en cause dans la dégradation de la prise en charge des malades aux Urgences du CHUG.