Le collège de Gourdeliane, à Baie-Mahault, n’a pas pu rouvrir ses portes ce lundi 24 octobre, suite à un incendie survenu dans la nuit du 25 octobre, en pleine nuit de black-out électrique qui avait plongé la Guadeloupe dans l’obscurité.
Les 762 élèves de l’établissement sont donc restés chez eux ce matin, tandis que les travaux de réhabilitation se poursuivent.
Une mobilisation rapide pour des travaux d’urgence
José André, principal de l’établissement, a expliqué que la réouverture du collège dépendait des travaux nécessaires pour sécuriser les lieux. Il a salué l’engagement du Conseil départemental, qui a permis d’entamer rapidement les réparations. Dès le lendemain de l’incendie, un carbet a été aménagé pour abriter temporairement le matériel informatique essentiel à la gestion de l’établissement.
"Le meilleur baume, c'est celui-là, c'est reprendre... Passer à autre chose, récupérer nos habitudes et voir comment avancer en faisant table rase de ce qui s'est passé... Il va falloir tirer des leçons, certainement", a confié le principal, déterminé à tourner la page et à rouvrir l’établissement dans les plus brefs délais.
Les cours à distance
En attendant la réouverture prévue le 12 novembre, les cours se poursuivent à distance via la plateforme Pronote.
Cette solution, bien qu’utile, doit être bien orchestrée selon Elisabeth Régis, principale adjointe, inquiète qu'elle puisse accentuer certaines disparités parmi les élèves. "Notre challenge c'est que l'impact de cette situation soit le moins étendu possible au niveau de l'acquisition des connaissances parce que l'on a certaines disparités au niveau des élèves," souligne-t-elle.
Consciente que tous n’ont pas les mêmes moyens pour suivre les cours en ligne, elle se dit attentive afin d'assurer une continuité pédagogique équitable.
Des mesures de sécurité à améliorer, confie le principal
Le principal du collège a également précisé qu’avant le black-out, des aménagements étaient en cours pour installer des lampes de secours dans les bâtiments, ce qui aurait pu atténuer les effets de la panne totale. "Peut-être qu'on n’aurait pas été dans le noir le plus absolu si on avait pu terminer, mais nous n'en avons pas eu la chance", regrette-t-il.
Concernant l’incendie, une enquête judiciaire est en cours afin de déterminer les causes du sinistre.