Le combat contre l’illettrisme se poursuit pendant le confinement

D'après l'étude de l'Isee en 2013, 18% de la population calédonienne est en situation d'illettrisme.
Depuis le début du confinement chacun peut plus ou moins ressentir un certain isolement. Pour certains, cet isolement est d’autant plus délicat à vivre car ils sont en situation d’illetrisme. Une association a mis en place pour eux des cours en ligne avec les moyens numériques
Des personnes toutes classes sociales ou générations confondues, qui peuvent parfois très bien s’exprimer à l’oral mais qui sont confrontés à un véritable mur, face à l’écrit…Ou qui ne connaissent tout simplement pas la langue. Un obstacle qu’il est possible de franchir, notamment avec le soutien de formateurs.
Joceline Laurent est la directrice de l’Association Jielle Formation, située à Dugazon de Bourgogne, aux Abymes. Elle met tout en oeuvre pour répondre à l'attente de ces publics qu'elle connait bien.
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Qu'est ce que l’illettrisme... S'entendre sur les mots....


N’hésitez pas à vous rendre sur le site de l’agence Nationale de Lutte contre l’Illetrisme (ANCLI) pour avoir de plus amples informations…L’adresse : www.ancli.gouv.frCe terme désigne la situation des personnes de plus de 16 ans qui ont été scolarisées en France et n’ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l’écriture et des compétences de base pour être autonomes dans des situations simples de la vie quotidienne. Être en situation d’illettrisme au quotidien, dans sa vie citoyenne, sociale, professionnelle et familiale, c’est être par exemple dans l’incapacité de remplir un chèque, de lire un panneau indicateur, de retirer seul de l’argent à un distributeur automatique de billets, de lire des consignes de sécurité, de suivre un plan ou de retranscrire des indications à l’écrit. C’est aussi ne pas oser envoyer une carte postale, laisser un petit mot, sur la table, être dans l’incapacité d’envoyer un texto ou un courriel. ...
Les personnes concernées dissimulent souvent leurs difficultés dont elles ont honte et expriment rarement une demande de formation. Elles se rendent, selon leurs propres mots, « invisibles ».