Le convoi agricole de la colère

Les agriculteurs affiliés à la FDSEA et aux Jeunes Agriculteurs mettent leur menace d’opération escargot à exécution.Ils vont quitter Baie-Mahault ce matin pour aller à Basse-Terre afin de se faire entendre sur l'indemnisation des cannes restées sur pied et aussi sur leurs autres mécontenentements

Cela promet de provoquer des embouteillages monstres entre Baie-Mahault et Basse-Terre. Principale revendication des deux syndicats agricoles : la révision à la hausse de la compensation prévue pour les cannes restées sur pied à l’issue de la campagne sucrière de cette année.
Revendication qui fait suite à la décision de l’Iguacanne, l’interprofession de la filière canne qui a validé une enveloppe de 511 000 euros sur le reliquat de l’aide annuelle de l’Etat, pour indemniser les cannes non récoltées. Mais les Sica affirment que ces cannes restées sur pied en Guadeloupe sont de 60 000 tonnes et non des 22 000 arrêtées pour déterminer l’enveloppe d’indemnisation.
La fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles et les JA demandent une revalorisation de cette enveloppe.
Maxette Grisoni-Pirbakas, présidente de la FDSEA.

Maxette Grisoni-Pirbakas

Mais il y a aussi le rejet de plusieurs dossiers d’indemnisation des pertes sécheresse. La fédération des syndicats d’exploitants agricoles conteste ces rejets. Des rejets qui sont surtout des dossiers de petits agriculteurs qui ne font pas partis des OP, des organisations de producteurs. Ces maraîchers seront dans le convoi de protestation.
Alain Mausse président de l’association régionale des exploitants agricoles qui regroupe les maraîchers de Gourde Liane à Baie-Mahault.
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Alain Mausse

Mais 30 autres dossiers sont en attente, à la suite de contrôles supplémentaires, effectués par les services de la DAAF, la Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt. 
 

Josiane Champion