On connaissait déjà les dates de la prochaine élection présidentielle 2022, en France. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait présenté le calendrier électoral 2022, lors du Conseil des ministres du 13 juillet 2021.
Le premier tour est prévu le dimanche 10 avril et le second tour est programmé au dimanche 24 avril.
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) vient de confirmer, ce jeudi 21 octobre, les règles relatives à cette élection nationale et, comme on pouvait s'y attendre, cette autorité confirme que la Guadeloupe, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Martinique, la Guyane, Saint-Pierre et Miquelon et la Polynésie voteront les samedis 9 et 23 avril 2022, soit la veille, par rapport à l'Hexagone.
Pour qui et pourquoi ce décalage ?
Cette différentiation est en vigueur depuis l’élection présidentielle de 2007. Auparavant, de nombreux ultramarins, ceux précités, voyaient les résultats nationaux avant même la fermeture de leurs bureaux de vote, pour tenir compte du décalage horaire.
De même, donc, les opérations de vote, dans les ambassades et postes consulaires situés sur le continent américain, sont organisées un jour avant.
Désormais, les premiers à s'exprimer sont les électeurs de Saint-Pierre et Miquelon (heure de Paris -4h), puis ceux de la Guyane (heure de Paris -5h), puis ceux des Antilles françaises (heure de Paris -6h) et, enfin, ceux de la Polynésie (heure de Paris -12h).
Pour autant, les résultats seront communiqués, simultanément, dans tous les territoires, à partir de 20h00 (heure de Paris), le dimanche.
Le rôle du CSA
Dans ce contexte, le CSA a pour mission de veiller au respect, par les radios et les télévisions, des dispositions de la loi du 30 septembre 1986 dont, en particulier, celles relatives au pluralisme politique.
Ainsi, chez nous la période de réserve débute dès le vendredi avant le scrutin ; il est interdit de diffuser tout message ayant le caractère de propagande électorale. Aucun sondage, résultat ou propos électoral ne peut être diffusé, à l’antenne, pendant cette période, afin de ne pas influencer le vote des électeurs. Une interdiction qui vaut également pour les médias sur Internet.