Nombreux sont les Guadeloupéens, partis de l’archipel pour se former ou faire un bout de chemin de vie, désireux de revenir au pays. Seulement voilà, trouver un emploi à la hauteur de leur qualification et/ou de leurs ambitions salariales n’est pas chose facile.
Quelques-uns revoient leur prétention à la baisse, cherchant à se faire une place localement et à progresser au fil du temps. D’autres renoncent à rentrer, en attendant une meilleure conjoncture, ou pas.
Dans le dernier cas, la Guadeloupe perd des cerveaux qui auraient pu contribuer au développement du territoire.
Dans le même temps, la moyenne d’âge augmente, sur place, au fil des ans et au fil des départs des jeunes, dont une large proportion trouve bien davantage d’opportunités ailleurs, pour s’accomplir.
Les freins au retour au pays sont une problématique récurrente, dont les élus politiques guadeloupéens ont bien conscience.
C’est ainsi que le Conseil départemental entend faciliter l’installation de professionnels originaires de l’archipel, via l’opération "retour de compétences au pays", qui se traduit par une vague de recrutement dans les secteurs du médico-social et de l’insertion ; celle-ci a débuté il y a quelques mois.
Cette démarche est jumelée aux actions développées par la collectivité pour répondre à ses missions, en l’occurrence les politiques de solidarité et d’insertion.
D’ores et déjà, dix-neuf personnes ont été embauchées : quatorze assistantes sociales, trois psychologues, un chef de service et un gestionnaire dans le domaine de l’insertion.