Un cri de plaisir, un cri d'alerte, voire même une découverte, la 10ème édition du festival Cri de Femmes s'aventure sur les chemins tortueux du plaisir féminin. Un moment pour se pencher sur les liens entre le corps féminin et les éco-systèmes naturels.
Ce bouton caché que certaines connaissent bien et d'autres pas assez, était au centre des discussions de ce festival "Cri de Femmes". Au cours d'ateliers de création, de danse, et plus généralement d'expression, les femmes sont appelées à dévérouiller la parole autour de leur plaisir et de leur intimité, à un moment ou la question du plaisir et de la sexualité féminine fait de plus en plus débat.
Un tabou bien connu
La Guadeloupe n'échappe pas à l'inégalité de la place des sexes dans les discours. Alors que la sexualité masculine est plus facilement abordée (même si elle n'est pas forcément mieux connue), la sexualité féminine est une île encore méconnue, même pour les femmes. Stéphanie Mélyon-Reinette, organisatrice de "Cri de Femmes" a donc créé des espaces de sécurité pour favoriser l'expression des problématiques, mais aussi aller plus loin et parler de la sexualité en général, et de la place de la femme dans l'éco-système naturel.
Et le consentement alors ?
Depuis quelques années, le consentement a fait irruption dans le débat public et a ajouté un nouveau niveau de lecture dans les relations hommes/femmes. Par la poésie, la psychologue, Anaïs Makouke a fait le choix de poser la question du consentement dans le couple et en général. Un travail qui met en évidence la complexité de cette notion.
Le festival continue son voyage en Guadeloupe jusqu'au 28 mars prochain avec un arrêt prévu dans la ville de Basse-Terre.