Le hip-hop et le street art pour lutter contre la violence

Le breakdance, cette danse appartenant au hip-hop et qui vient des Etats-Unis, est désormais une discipline olympique. Et pour initier les jeunes Guadeloupéens à cette danse de rue, la TKF School, un collectif de danse basé en région parisienne, organise des cours jusqu’au 29 juillet ici en Guadeloupe, avec un objectif précis : sensibiliser les jeunes à la lutte contre la violence sous toutes ses formes. Lundi dernier, ils étaient à Capesterre-Belle-Eau.

Graffiti, pas de danses, fond de musique rythmée, en entrant au gymnase de Capesterre-Belle-Eau, difficile de passer à côté de l'univers hip-hop. Un groupe, tout droit venu de l'hexagone, est venu initier les jeunes guadeloupéens à cette danse de rue, maintenant reconnue comme discipline olympique. 

Théo qui vient tout juste de commencer, a des étoiles plein les yeux.

Le hip-hop, ce n'est pas une danse bizarre, c'est comme un art.

Théo, jeune danseur

Théo, jeune danseur de hip-hop

Un art mais plus encore avec l'association Esprit hip-hop, l'objectif est avant tout de sensibiliser les jeunes à la non-violence. 

Sa seule et unique mission est de pouvoir canaliser l'énergie négative en quelque chose de positif et au lieu de s'exprimer de façon physique et violente, fais-le de façon artistique. Soit tu le fais en dansant, soit en rappant, soit en graffant, en faisant du beat-box, soit avec des instruments.

Jean-Paul Custos aka Papillon, fondateur de la TKF School

Jean-Paul Custos aka Papillon, fondateur de la TKF School

Des moyens accessibles puisqu'ils ne nécessitent aucun équipement. A travers les visages de la violence, un projet soutenu par Cap excellence, le collectif de danse entend reconduire d'autres actions préventives sur toute l'année 2024.