Graffiti, pas de danses, fond de musique rythmée, en entrant au gymnase de Capesterre-Belle-Eau, difficile de passer à côté de l'univers hip-hop. Un groupe, tout droit venu de l'hexagone, est venu initier les jeunes guadeloupéens à cette danse de rue, maintenant reconnue comme discipline olympique.
Théo qui vient tout juste de commencer, a des étoiles plein les yeux.
Le hip-hop, ce n'est pas une danse bizarre, c'est comme un art.
Théo, jeune danseur
Un art mais plus encore avec l'association Esprit hip-hop, l'objectif est avant tout de sensibiliser les jeunes à la non-violence.
Sa seule et unique mission est de pouvoir canaliser l'énergie négative en quelque chose de positif et au lieu de s'exprimer de façon physique et violente, fais-le de façon artistique. Soit tu le fais en dansant, soit en rappant, soit en graffant, en faisant du beat-box, soit avec des instruments.
Jean-Paul Custos aka Papillon, fondateur de la TKF School
Des moyens accessibles puisqu'ils ne nécessitent aucun équipement. A travers les visages de la violence, un projet soutenu par Cap excellence, le collectif de danse entend reconduire d'autres actions préventives sur toute l'année 2024.