L’histoire tumultueuse de Laurella Rinçon à la direction du Memorial Acte démarre le 20 septembre 2019.
À l’époque, tout le monde se félicite de la nomination d’une Guadeloupéenne à la tête de cet établissement emblématique mais très vite les sourires disparaissent pour laisser place à la crispation.
À peine quelques mois après son arrivée, la nouvelle directrice est au cœur d’une première polémique concernant d’importants frais de déplacements en taxis pour se rendre quotidiennement sur son lieu de travail. À cela s’ajoutent de nombreuses tensions avec plusieurs membres du personnel qui fustigent ses méthodes managériales.
Sa gestion humaine et financière de l’établissement ne fait pas l'unanimité
Résultat : un an et demi après sa nomination, Laurella Rinçon est mise à pied le 23 mars 2021 pour 4 mois avec effet immédiat par le conseil d’administration du MACTe.
Entre-temps, les tensions avec le syndicat des agents territoriaux s’accentuent jusqu’à une plainte déposée par la CFTC pour détournement de fonds public, emplois fictifs, harcèlement moral et l’année suivante pour violence, entrave à la liberté de travail et la liberté syndicale. D’un autre côté, le conseil d’administration entame des démarches pour révoquer Laurella Rinçon, qu’il ne considère plus apte à occuper son poste de directrice.
Des tentatives un temps bloquées pour non-conformité administrative mais qui ont abouti aujourd’hui.
La justice s'en mêle
Laurella Rinçon a également été placée en garde à vue le 12 juillet dernier pour répondre à des faits présumés de favoritisme. Elle est convoquée devant le tribunal correctionnel de Pointe à Pitre, le 21 novembre prochain.