Une mesure historique. "En 32 ans de carrière, c’est la première fois que je vois cela" indiquait Samson Gane à la sortie de la réunion. Le représentant élu de la CGTG nous a également confirmé que le chômage partiel ne concernait pour l’heure que le personnel affecté à la production, soit 210 salariés qu’ils soient titulaires, en contrat à durée déterminée ou saisonniers.
Néanmoins, ce chiffre pourrait passer à 261 personnes dans 3 semaines, une fois que le restant de stock de sucre de l’an passé aura été totalement ensaché. En revanche, les services administratifs, eux, sont, pour l’heure, maintenus
Ce dispositif de chômage technique, qui doit encore être validé par la direction du travail, pourrait durer 3 mois. C’est en tout cas l’option envisagée par la direction de l’usine si les négociations n’aboutissent pas avec le collectif des planteurs. Il s’agirait alors d’une année blanche pour Gardel.
Dans le même temps, le Kolektif des planteurs en colère tenait une conférence de presse au cours de laquelle il a réaffirmé sa demande d'un paiement de la tonne de canne à 120€ sans conditions de richesse. Il précise cependant qu'il ne bloque pas le site de production de Gardel et considère qu'il "manifeste pacifiquement sur la voie publique."
Pour rappel, l’an passé, la campagne sucrière avait démarré avec 1 mois et demi de retard sur la date d’ouverture prévue.