Le presbytère du Gosier au cœur d'une polémique qui secoue la commune

Presbytère du Gosier
A compter du 4 juillet prochain, la municipalité souhaite mettre le bâtiment en chantier pour une réfection. Mais une rumeur persistante faisant état d'autres intention du maire, circule et prend de l’ampleur sur la toile et sur les réseaux sociaux depuis deux jours

Quelles sont les réelles intentions de la commune à propos du presbytère de la commune ? Telle est la question qui anime les discussions entre Gosiériens depuis deux jours. A l'origine du problème, une décision de la mairie prise en 2020 prévoyant la destruction du bâtiment pour cause de vétusté, reportée probablement en raison de la pandémie, et remise au goût du jours ces derniers jours avec une visite impromptue du maire pour signifier sa décision aux paroissiens.

L'homme est cependant étonné de la tournure que les choses semblent prendre dans la commune et dans la paroisse. Si Cédric Cornet confirme l'existence d'un projet de réhabilitation du site, il dément toute autre intention de sa part et invite même les paroissiens à résister à leur vieux démons pour retrouver un chemin plus sain

Cédric Cornet Maire du Gosier

Mais les rumeurs grandissantes font état d'une volonté municipale de récupérer le terrain sur lequel le presbytère est construit pour le joindre à celui où le futur espace omnisport Rudy Gobert sera édifié. 

Rien pourtant n'est venu confirmer cette hypothèse, d'autant qu'il faudrait aussi déplacer l'école qui se trouve entre le presbytère et le terrain de basket. 
Pour autant, il faut aussi que soit précisé l'objectif de la mairie et celui des édifices  qui est concerné par ses travaux, sachant qu'il faut différencier la maison paroissiale et la salle paroissiale. A moins qu'ils ne le soient tous les deux.

Enfin, au-delà du bâti, les paroissiens craignent également que les prêtres ne retrouvent plus à terme leur lieu d’habitation et désertent le territoire.

En attendant, le maire Cédric Cornet a déjà pris un arrêté municipal de fermeture du presbytère pour assurer, dit-il, la sécurité de chacun.