Le prix du carburant baisse au 1er septembre

Les prix du carburant flambent
Demain, 1er septembre, le prix de l’essence baissera donc dans toutes les stations de France y compris chez nous. Une nouvelle ristourne de l’Etat de 25 centimes par litre.

Les produits pétroliers sont à la baisse pour ce mois de septembre 2022. La préfecture a publié, ce mercredi 31 août, les prix fixés par le représentant de l'État, comme le prévoit la règlementation. 

Plusieurs prix ont été dévoilés, les prix maximums hors taxe, les prix maximums toutes taxes comprises et enfin les prix maximums toutes taxes comprises avec la remise de 25 centimes par litre de carburant financée par l’État. 

Prix publiés par la préfecture de la Guadeloupe

À la station service, les consommateurs devraient payer :

  • Supercarburant sans plomb : 1,64 €/L, soit -0,28 €/L par rapport à août 2022 
  • Gazole : 1,68 €/L, soit -0,20 €/L par rapport à août 2022
  • Bouteille de gaz (de 12,5 kg) : 23,50 €, soit −0,10 € par rapport à août 2022

Total n'appliquera pas sa remise à la pompe en Guadeloupe

Dernièrement, face à la pression politique et probablement par crainte d’un déferlement médiatique sur ses substantiels profits alors que les prix du carburant ne cessent de grimper, le groupe TotalEnergie annonçait une remise de 20 centimes par litre. Une mesure qui ne s’appliquera finalement pas chez nous.

Une valse hésitation pour revenir à la case départ. Initialement, la ristourne de 20 centimes à la pompe procédée par le pétrolier n'était pas censée concerner les territoires ultramarins. Mais à la levée du bouclier des parlementaires réunionnais, le groupe s'était ravisé en juillet dernier et annonçait dans les colonnes du Journal du dimanche, l'application de sa remise partout dans les Outre-mer.

Finalement, il n'en sera rien. La mesure sera appliquée avec des adaptations en droit, à Mayotte, en Guyane, en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie mais ni à la Réunion, ni aux Antilles.

Pourquoi une telle différence de traitement ?

TotalEnergies explique que des pourparlers menés durant tout le mois d'août avec les différents acteurs, n'ont pas abouti. Le groupe s'est heurté à deux obstacles majeurs : primo, le prix du carburant n'est pas libre mais administré dans ces territoires, deuxio, le mécontentement des opérateurs concurrents qui brandissaient déjà la menace d'une déstabilisation du marché.