Défiance vaccinale et défiance institutionnelle vont de pairs selon cette étude de Sciences Po. Mais le sentiment d’injustice est également un marqueur important chez les contestataires.
Il domine chez les opposants à la vaccination…Quasiment 70% d’entre eux n’ont par pas confiance en la justice contre 41% chez les pro…
Pareil, quasiment 80% de ceux qui n’ont pas confiance en les pouvoirs publics pour gérer les effets secondaires de la vaccination sont également méfiants face à l’institution judiciaire. Plus du tiers des "anti-vaccins" trouve même l’ensemble de la société injuste contre moins de 10% chez les pro-vaccins.
Enfin le sentiment d’être méprisé rentre aussi en ligne de compte. Plus de la moitié des "anti-vaccins" résolus emploie le terme contre à peine un quart de ceux qui sont en faveur de la vaccination.
Avec de telles données désormais en partie décryptées, les auteurs invitent les pouvoirs publics à la prudence lorsqu’ils établissent une priorité vaccinale selon les catégories de population car ils peuvent aussi augmenter le sentiment d’un traitement inéquitable.