Le RPPRAC Guadeloupe dénonce des "anomalies" sur les prix et les pratiques qu'il juge dangereuses d'un supermarché des Abymes

Militants du RRPAC Guadeloupe devant le supermarché Carrefour Contact de Grand-Camp, Abymes, le 17 novembre 2024
L'antenne guadeloupéenne du RPPRAC, le Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéennes était mobilisée, ce dimanche 17 novembre au supermarché de Carrefour situé à Grand-Camp, aux Abymes. Les membres dénoncent la vente de produits périmés dont certains seraient attaqué par des pesticides.

Ils étaient une dizaine, réunis ce dimanche matin (17 novembre), dans le parking du supermarché Carrefour Contact, à Grand-Camp, aux Abymes, pour faire entendre leur mécontentement. Et peut-être aussi obtenir audience auprès de la direction de l'établissement. 

Une mobilisation des membres du RPPRAC Guadeloupe qui fait suite à leur visite, dans le magasin, hier. 

Selon le collectif, plusieurs "anomalies" "par rapport aux prix" auraient été dénombrées. "Le prix affiché n'était pas le prix payé en caisse avec des différentiels allant jusqu'à un euro, sans que le client ne s'en aperçoive", explique Mercedes Platon, présidente du RPPRAC Guadeloupe. Et le collectif de donner quelques exemples : 

  • un produit d’hygiène affiché en rayon à 6.99 € passé en caisse à 7.69€
  • 454 grammes de haricots rouges à 2.19 €. Le même produit contenant 908 grammes, soit 2 fois la valeur initiale, est vendu à 4,99 euros au lieu de 2.19 x 2 soit 4.38€.

Des écarts qui auraient été constatés sur d'autres produits comme le riz, les corn-flakes, les pâtes, les pilons de poulets, le café ou le chocolat en grains, clament les défenseurs de la vie chère. 

Si la demande de régulation du RPPRAC a été faite par le supermarché, la visite dominicale du collectif a laissé constater le même type d'irrégularités, sur d'autres produits, selon les militants. 

Ils dénoncent aussi la méthode qu'aurait employée le commerce pour venir à bout d'insectes au rayon fruits et légumes.

©Guadeloupe

Le RPPRAC Guadeloupe a annoncé son intention de saisir les "instances compétentes afin de statuer sur l'état sanitaire" du bâtiment ainsi que la régularité des prix affichés en rayon.