C'est ce week-end des 26, 27 et 28 mars que les bénévoles se mobilisent pour le Sidaction. Trois jours de collecte, mais également et d’information sur la lutte contre le sida. En Guadeloupe, c'est surtout une occasion de rappeler que le combat continue
Il a, en effet, été décliné sous tous les angles et dans toutes les couleurs. Avec un objectif principal : rappeler que, pendant la pandémie du Coronavirus, le combat contre le VIH n'est pas en repos.
Mieux, pour les bénévoles du Sidaction, cette édition 2021 est
cruciale en raison de l’annulation du Sidaction 2020 et de l’absence d’animations régionales cette année encore, alors que les défis à relever sont pourtant nombreux au vu de l’impact préoccupant de la crise de la Covid-19 sur la lutte contre le sida.
En Guadeloupe, les bénévoles et les professionnels médicaux veulent espérer que les informations qui passeront au cours de ce week-end suffiront pour rappeler aux uns et aux autres les enjeux de ce combat contre le SIDA.
Dr. Isabelle Lamaury présidente du COREVIH
Et en Guadeloupe comme dans l'Hexagone, la pandémie du Coronavirus a créé de nouveaux besoins en plongeant certains bénéficiaires dans la précarité. La nouvelle campagne d’appel aux dons « La lutte contre le sida ne peut pas attendre », permet donc au Sidaction d'alerter sur l’impact de la crise sanitaire sur les activités de la lutte contre le sida. Mais elle doit aussi permettre aux associations très sollicitées depuis un an, de relancer leurs activités naturelles de prévention et de dépistage, mais aussi, les projets de recherche qui ont été suspendus. Toute une dynamique a remettre sur les rails.
L’ONUSIDA estime ainsi que d’ici à 2022 près de 300 000 personnes supplémentaires pourraient être contaminées par le VIH dans le monde. En France, 173 000 personnes vivent avec le VIH et 24 000 ignorent encore leur séropositivité.