Le Tribunal de Grande Instance de Pointe-à-Pître a dressé son bilan judiciaire face à la presse

Un bilan plutôt positif si l’on tient compte de la situation sanitaire et des mouvements sociaux de l’année 2021 et ce, malgré l’augmentation des contentieux familiaux. Le bilan est plus compliqué côté pénal ou plusieurs affaires non pu être traitées sur le fond, un pénal qui a su tenir son rôle

Situation sanitaire oblige, le bilan 2021 ne s'est pas fait lors d'une traditionnelle rentrée solennelle mais simplement devant la presse. 
En 2021 au Pénal, 26600 plaintes et procès-verbaux ont été reçus par le parquet. C’est près de 4000 affaires de plus que l’année précédente, qu’elles soient d’ordre financier, familial, ou de trafic en tout genre.

Plus des trois quarts de ces affaires ont pu être traités, malgré un manque cruel de moyen.

Patrick Desjardins, Procureur de la République de Pointe-à-Pître

©Guadeloupe

Coté civile : une trentaine de juges de la fonction civile, pénale et commerciale ont fait face à la crise sanitaire, à la transformation numérique du parquet, et certains ont pu accéder au télétravail.

Cette année 2021 a été plutôt positive pour le parquet, si l’on compare les affaires entrantes et celles traitées. Cependant, certains cas restent préoccupants comme celui des mineurs en danger.

Hélène Judes, présidente du Tribunal Judiciaire

©Guadeloupe

A l’heure actuelle, 120 enquêtes spécifiques aux dernières violences urbaines ont été ouvertes. 80 personnes ont été déférées dont 64, jugées en comparution immédiates.