La décision était attendue, ce vendredi 4 février. Les avocats des 7 personnes arrêtées en lien avec les exactions et violences commises en novembre et placées en détention demandaient à ce qu’elles soient remises en liberté. La décision de la chambre d’accusation à Basse-Terre était mise en délibéré à ce matin.
Le cour d'appel a rejeté les 7 recours en annulation. Les 7 personnes poursuivies dans cette affaire restent donc en détention provisoire.
La semaine du 17 janvier, huit personnes ont été arrêtées, en lien avec les exactions et violences commises en novembre, en marge du mouvement de grève générale.
Parmi eux, 7 appelés les "Grands frères" et un fonctionnaire de police.
A l’issue de leur garde à vue, ils avaient été mis en examen notamment pour "association de malfaiteurs en vue de commettre crimes et délits en bande organisée" avant d’être placés en détention provisoire. Hier matin, devant la Chambre d’accusation, leurs avocats avaient plaidé la nullité et réclamé leur remise en liberté.