L'annonce du retour des motifs impérieux est un coup dur pour les professionnels du tourisme. La Fédération du tourisme de proximité organisait ce samedi 30 janvier, en urgence, une assemblée générale pour faire le point sur ces mesures qui signent la fin anticipée de la saison.
Suite aux annonces gouvernementales de la mise en place de motifs impérieux pour venir en Guadeloupe ou se rendre dans l’Hexagone, les professionnels du tourisme s’inquiètent des répercussions brutales sur la saison touristique, après une année déjà très compliquée.
Un véritable coup de massue pour les professionnels
C’est le cas de la fédération du tourisme de proximité, créée il y a moins d’un an. Une réunion d’urgence a été organisée samedi matin pour faire le point sur la situation et trouver des solutions. Car c’est un véritable coup de massue pour ces propriétaires de gîtes touristiques. Après une légère embellie de la fréquentation ces dernières semaines, le retour des motifs impérieux pour se rendre en Guadeloupe signe la fin anticipée de la saison touristique pour ces professionnels. S'ils comprennent la décision, ils entendent rassembler une liste de revendications de tous les métiers rattachés au tourisme, a expliqué Jean-Yves Ramassamy, président de la fédération du tourisme de proximité :
Ces longs mois d’incertitude ont fait perdre à certains 90% de leur chiffre d’affaire. Alors que les charges et le remboursement des prêts courent toujours. Ils demandent des mesures fortes pour sauver leur entreprise. Nous ne sommes pas là pour quémander, s'est défendue Olivia Ramoutar première vice-présidente de la fédération du tourisme de proximité, mais pour "demander un accompagnement très sérieux sur la profession", à la hauteur de leurs pertes et leurs difficultés.
Tous en font le constat, après s’être légèrement remplis en début de mois, les carnets de réservations se vident. Les professionnels du tourisme de proximité, qui représentent plus de 25 000 lits dans le secteur, sont très inquiets pour leur avenir… Ils espèrent réunir d’ici peu les autres secteurs qui dépendent du tourisme pour peser davantage dans leurs revendications…